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Tout a donc commencé il y a environ 2 ans, 1 mois environ avant d'atterrir ici. Je vivais alors avec mes parents en pleine campagne. Une matinée d'hiver, je vis qu'un homme avait acheté la maison juste en face de la notre, c'était une très vieille demeure à l'abandon, immense mais pas très accueillante. Il y avait, à l'arrière un grand terrain empli d'arbres morts et d'herbes hautes, avec les copains on s'est toujours dit qu'on irait voir la propriété mais on a jamais osé y pénétrer. Au début je me suis dit que cet homme était fou, une maison si triste, si effrayante, comment quelqu'un pouvait-il acheter ça ? Les volets ne tenaient pas droit, les murs gris-noirs s'effritaient, les tuiles étaient toutes cassées et il y avait des trous dans les portes extérieur rongées par les rats.

Purtant, les jours suivants l'état de la batisse s'est amélioré, l'homme qui l'avait acheté vivait seul et n'avait semble-t-il aucun emploi, il pouvait donc s'en occuper tous les jours.

J'étais très intrigué par le propriétaire car personne ne le connaissais, et on ne le voyais presque jamais sortir de chez lui, nous pensions qu'il n'avait peut-être même aucune famille ni aucun amis. Je me souvient l'avoir aperçu qu'une seule fois sortant du petit magasin de Mme Ermet, seul le visage sombre.

Je me suis pourtant décidé à lui rendre visite, un soir en revenant du lycée avec mon meilleur amis Quentin, juste pour lui souhaiter la bienvenu dans notre petit village.

J'ai longtemps hésité avant de frapper à la porte toute neuve que le propriétaire avait refaite, mais la curiosité ma poussée à donner trois grand coup contre la porte qui, n'étant pas en aussi bon état que je le pensais, finit par s'ouvrir en grinçant, laissant place à un long couloir obscure. Une légère appréhension me parcourra l'esprit, nous pensions Quentin et moi à la même chose, c'est comme çà que tous les films d'horreur commencent, il ne manquait plus que le tueur, couteau de boucher en main tapis dans l'ombre.

Mais nous avions bien trop d'imagination! En effet au lieu d'un tueur assoiffé de sang c'est un homme d'une trentaine d'années, un peu enveloppé, habillé d'un simple tee-shirt, d'un jean troué et chaussé de grosse pantoufle marron qui vint nous ouvrir. Sur le coup j'ai drôlement était soulagé et à en voir sa tête, Quentin aussi éprouvait se sentiment. Il nous dévisagea longtemps et nous fîmes la même chose que lui. En me remémorant la scène j'avais rigolé plus d'une fois avec mon nouveau voisin, il fallait nous voir tous les trois nous regardant et nous dévisageant des pieds à la tête. Puis il fini enfin par nous demander sur un ton plutôt agacé :

- "Que voulez-vous ? Il semblait ne pas aimer avoir de la visite à l'improviste.

J'ai pris la parole et lui dit :

- Nous voulions vous souhaiter la bienvenue dans notre village. Je m'appelle David, j'habite la maison juste en face, et mon ami s'appelle Quentin."

Un grand silence s'en suivi où l'homme remuant le nez avait l'air d'hésiter entre nous claquer la porte au nez ou nous laisser entrer, puis il nous tourna le dos et boitant de la jambe gauche parti dans une pièce avant de réapparaître avec un grand chiffon dans les mains.

- "Essuyez-vous les pieds et entrez."

Nous l'avons suivi et traversé le petit couloir de l'entrée où des carton étaient entassé çà et là, signe du déménagement récent, et nous avons pris la porte juste en face, là je reconnu tout de suite le salon de la maison qui calma aussitôt nos angoisse, dût à cet accueille plutôt inquiétant, tant la pièce était chaleureuse. Une immense cheminée en face de la porte illuminait une grande partit du salon et chauffait la pièce qui était à une température idéal, pour le reste de petit lampe se chargeaient d'apporter un peu de lumière dans les coins sombre, les murs orangé-rouge et le mobilier en bois donnaient un atmosphère apaisant à la pièce.

Quelque tableau décoraient le salon, les cadres légèrement plus claire que les meubles entouraient de beau décore de paysage, des montagnes, des champs de fleurs, des canyon...

On se sentait vraiment bien dans cette pièce.

L'homme nous fît comprendre d'un petit geste de la main de nous assoir sur le canapé placé près de la cheminée. Quand on s'est assis nous nous sommes enfoncés dans les coussins incroyablement moelleux si bien que j'aurais pu dormir dessus cette nuit là. Le propriétaire pris simplement une chaise en bois qui était dans un coin de la pièce et la mis en fasse de nous avant de s'assoir, puis il pris la parole :

- "Je me présente, je suis M. Vacher ! C'est gentil à vous d'être venu me souhaiter la bienvenu. Je vous offre quelque chose à boire ?"

L'homme était finalement assez sympathique ce qui fini encore de m'apaiser.

- "Non merci monsieur ! S'empressa de répondre Quentin visiblement pas aussi rassuré que moi.

- Très bien. Alors les enfants, nous sommes voisins maintenant c'est ça ?

- Oui monsieur, voilà pourquoi nous sommes venu vous voir ! Vous avez bien arrangé la maison, avant votre arrivée elle n'était pas très attrayante et maintenant elle est comme neuf.

- N'exagérez pas, dit l'homme sur un ton plutôt amusé, j'ai essayé comme je pouvais de la rendre plus jolie et accueillante mais il reste quelques petites choses à améliorer.

- Mais vous avez le temps, on ne vous voit jamais partir au travail...

- Mais je travaille bien, s'empressa de répondre M. Vacher visiblement vexé par la remarque de Quentin, les gens ne considère pas ça comme un véritable travail mais s'en ai bien un, je suis écrivain."

Quelle chance ! Moi qui voulais justement devenir écrivain en voilà justement un qui déménage en face de chez moi. Voilà qui expliquait tout, notre nouveau voisin écrivait des livre, il pouvait donc rester chez lui la journée et s'occuper de sa maison tout en travaillant.

- "Quel genre de livres écrivez-vous ? Lui ai-je demandé.

- J'ai écrit un roman policier, mais maintenant j'ai envi de me mettre à un tout autre genre, le merveilleux. Bien sur ce n'est pas la même chose, mais l'idée d'inventer un monde à part me plais, refaire un monde complètement différent de celui où nous vivons avec des créatures merveilleuses des paysages magnifiques...

- Pourrais-je venir vous voir quand vous l'écrirez ? Me suis-je écrié d'un ton rêveur.

- Oui, si tu reste calme ! Tu pourra m'aider aussi, l'esprit imaginatif d'un garçon de ton âge peut me rendre service ! Et ton ami aussi peut venir."

Nous avons ensuite discutés de ma passions pour la lecture, de mon rêve un jour de publierai mon propre livre et de celui qu'il avait écrit, du coup Quentin, qui n'aimait pas du tout la littérature, se senti un peu à l'écart, voilà pourquoi quand nous quittâmes notre nouveau voisin il me dit :

- "Je ne retournerais pas chez lui !"

Sur le coup je fus un peu surpris, car moi j'avais très bien parlé avec M. Vacher et je ne m'étais pas rendu compte que Quentin, s'ennuyait. Il parti s'en même s'expliquer en faisant la moue, quant à moi je suis rentré des rêves plein les yeux voyant mon nom écrit sur le prochain livre de mon voisin-écrivain.

Le lendemain au lycée, Quentin me faisait toujours la tête, je me suis finalement décidé à aller le voir à l'heure du repas :

- "Je suis désolé pour hier ! Je suis parti dans une discutions avec notre voisin et je n'est pas pensé que sa ne t'intéresserais pas, mais j'étais absorbé par son métier, il est écrivain ! C'est une chance, je vais pouvoir allez le voir…

- Il ne me plait pas ! Me coupa-t-il d'un coup.

- Arrête, ne me dit pas que tu es jaloux ?

- Pas du tout ! Je le trouve vraiment bizarre, maman dit qu'il faut se méfier des gens comme lui, qui reste enfermé chez eux tout le temps sans voir personne. Et tu crois qu'un écrivain voudrait vraiment quelqu'un derrière lui à chaque fois qu'il écrit ?

- Tu dit n'importe quoi, il c'est rendu compte que j'aime vraiment ce métier et il a pensé que je pouvait l'aider pour son livre, et puis il n'est pas bizarre, si tu aurais pris la peine de lui parler hier tu l'aurais trouvé très bien !"

Nous avons fini par nous crier dessus au milieu de la cantine, nous lançant des injures...

Résultat nous avons atterri dans le bureau du Proviseur. Je n'est même pas étais fichu d'expliquer ma situation au directeur de l'établissement parce que je ne comprenais vraiment pas Quentin. Je ne comprenais pas pourquoi il n'avait pas confiance en notre nouveau voisin. C'était un homme très sympathique, il nous a accueilli à bras ouvert et en le regardant on voyait qu'il n'y avait vraiment rien de méchant en lui.

Nous nous en somme tiré avec deux heures de retenue chacun, une poignée de mains pour nous réconcilier, et un tas d'explication sur le respect. Je n'en voulais pas à Quentin, après tout c'est quand même mon meilleur amis, mais je ne voyais vraiment pas se qui ne lui plaisait pas chez M. Vacher.

Les jours suivants Quentin et moi nous parlions de moins en moins, sa m'attristais beaucoup mais j'avais une chance inouïe de connaître un écrivain si bien que j'allais chez mon nouveau voisin tout les soir après l'école.

 

Et puis, il y a eu cette histoire, un garçon de notre lycée avait disparu la veille en revenant de l'école. Seul un morceau de sa gourmette qu'il portait tous les jours au poignet a été retrouvé près de sa maison. Les professeurs nous en ont parlé et le directeur est passé avec des gendarmes dans chaque classe pour nous demander d'aller les voir si quelqu'un était avec lui ou l'avait vu le jour de sa disparition. Moi je ne connaissais pas bien le garçons, mais cette affaire m'a rapproché de M. Vacher qui semblé beaucoup touché par cette histoire de disparition, contrairement à Quentin que je voyais même espionner M. Vacher certains week-ends et même quelque fois après les cours. Mais ça m'étais complètement égale, je savais qu'il ne trouverais jamais une once de méchanceté chez mon ami M. Vacher !

Je ne pensais pas qu'écrire un livre était aussi difficile, nous commencions à peine l'histoire que nous étions déjà dans une impasse. Nous avions fais un résumé de se que nous voulions faire mais le développement était vraiment compliqué. M. Vacher avait décrété que le héros de l'histoire s'appellerait Cédric, c'était le nom du garçon disparu, cela faisait maintenant deux semaine qu'on était sans nouvel de lui.

Je m'étais complètement investi dans le livre que nous écrivions, si bien que j'en oubliais de réviser mes cours et me couchais le soir des rêves plein la tête, mais qui ne m'aidaient pas pour les révisons de mathématiques. Au cour des semaines suivantes mes note à l'école chutaient, je ne parlais plus du tout à Quentin et des conflits s'installaient avec mes parents. Mais je ne voulais pas avouer que j'avais changé, et je me réfugiais de plus en plus souvent chez M. Vacher pour lui raconter mes malheurs. Mon voisin était la seul personne qui me comprenais, nous étions devenu de vrais amis, comme quand je l'étais avec Quentin. Ce dernier se tenait à l'écart dans la cour et c'était fais une bande d'amis que je n'appréciais pas du tout. Un soir après l'école j'en ai même vu deux sortir de chez M. Vacher. Du coup, alors que je m'étais décidé à rentrer directement chez moi ce soir là, je suis allez le voir, mais j'avais beau frapper autant que je le pouvais personne ne venait m'ouvrir.

Je commençais sérieusement à m'inquiéter, j'ai donc tourné la poignée de la porte qui s'ouvrit avec ce fameux grincement qui ne me faisait plus du tout peur comme le premier jour où nous sommes venu, et je suis rentré.

 

Je traversa le couloir encore jonché de quelques carton vide en appelant mon voisin et j'ouvris la porte du salon, mais aucune trace de M. Vacher, où pouvait-il bien être ?

J'ai pourtant vu deux amis à Quentin sortir de la maison… La je venais de réaliser, je couru jusqu'à la porte d'entrer, la serrure était cassée. Je ne m'en étais pas aperçu. Les amis de Quentin étaient venu voler quelque chose ou faire du mal à M. Vacher, je me suis donc mis à la recherche de l'écrivain, qui était peut-être dans la maison. Première porte à gauche, la cuisine, personne à l'intérieur, rien de cassé, tout semble normal. Deuxième porte à gauche, une petite salle à manger, une table et quatre chaise au milieu de la pièce mais rien d'autre, aucun meuble, et personne à l'intérieur. Puis le salon, j'ai déjà regardé et il n'y avait personne et aucune casse. Les toilettes, personne non plus. En face de la cuisine il y avait des escaliers, je les ais monté quatre à quatre, arrivé en haut, un autre couloir. Soudain, j'entendis la porte de l'entrer s'ouvrir...

J'étais en haut des escaliers, je n'osais plus bouger. Si c'était encore les amis de Quentin, ils allaient me faire la peau, et si c'était M. Vacher, il croirait que c'est moi qui ais cassé la serrure et penserais que je le vole.

Mince ! Que faire ? Comment sortir de là ? Une porte s'ouvrit, puis se referma, une autre porte, une troisième ! On vérifiai l'état de la maison, surement M. Vacher qui c'était aperçu que la serrure était cassé. J'étais paniqué, je me suis retourné, il fallait que je me cache quelque part, mais où ? Je tremblais de tout mes membres, mes dents s'entrechoquaient, mon cœur battait si fort que j'en avais mal au ventre, que faire ? Comment me sortir de là ? J'entendis une quinte de toux, c'était bien M. Vacher en bas, cette fois ci j'en étais sûr. Il ne fallait surtout pas qu'il me trouve là, qu'est ce qu'il penserait sinon ?

Je pris la première porte à gauche, je me souvient que c'était la seule pièce que M. Vacher ne m'avait pas fait visiter, prétextant qu'il n'y avait que des carton à l'intérieur et qu'il ne savait pas encore quoi en faire. Bizarrement je ne l'avais pas du tout cru, je lui avais d'ailleurs demander plusieurs fois se qu'était devenu cette fameuse pièce pansant qu'il finirait par me le dévoiler, mais jamais je ne réussi à obtenir une information.

 

Ce que je découvrit alors en ouvrant la porte me pétrifia d'horreur, je n'osais plus faire un seul geste devant ce qui m'étais donné de voir. Je ne pouvais l'imaginer ! À ce moment précis, le visage de Quentin apparut devant mes yeux... Il avait raison ! Je commençais à comprendre et voyais mon funeste destin s'accomplir. Je ne pouvais plus bouger, les yeux grand ouvert, des gouttes de sueur me perlant sur mon visage devenu aussi blanc que celui d'un mort. Ma main droite, crispé sur la poignet de la porte se mit à trembler, si fort que la poignet de fer criait sous mes tremblement.

On monte l'escalier ! Je n'ai plus le choix, je doit me calmer et me cacher dans cette pièce...

CHAPITRE I

Mon voisin-écrivain

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